14 novembre 2006

BiblioMonde


Le site associatif BiblioMonde a répertorié le livre "Bucarest le dégel".

Pour chaque pays,
BiblioMonde propose :
- une sélection de livres, d'articles ou de sites...
des publications disponibles à commander
- une banque de données
une série de fiches thématiques sur l’actualité de chaque pays
- un carnet d’adresses
des adresses utiles, des lieux à découvrir, des sites internet...

13 novembre 2006

Sociétés traditionnelles

Quelqu’un m’a posé la question suivante et je l’en remercie : « penses tu que le fait d'être un homme te facilite les choses en tant que photographe, en particulier dans des sociétés dites plus traditionnelles (religion ou développement économique) que la France ? »

Tout d’abord je n’ai jamais travaillé dans des pays très fermés comme l’Iran ou la Corée du Nord donc je n’ai pas été soumis à ce genre situation. Ensuite selon le type de travail photographique, tu rencontres plus où moins de difficultés que tu sois en France ou à l’étranger.

Je ne sais pas si le fait d'être un homme à l’étranger m'aide mais j'ai la sensation par contre qu'être un étranger me facilite les choses dans une certaine mesure. Je pense que mon statut d’étranger me protège un peu et me permet d’accéder à des personnes dont je ne pourrais avoir accès en France, car en France je suis un photographe parmi tant d’autres, à l’étranger je suis "le photographe français" car on est rarement des centaines dans le même pays. Les gens sont plus ouverts, une certaine curiosité je pense, vis-à-vis de l’inconnu ou l’exotisme que je peux représenter. Je pense que la question n’est pas la différence homme ou femme. Selon le sujet une femme photographe aura plus de facilité à obtenir la confiance d’autres femmes qu’un homme. Je pense que la vraie question est de savoir pourquoi tu photographies ? Et non si tu es un homme ou une femme, je suis persuadé que la personne que tu rencontres sent si tu viens en voyeur ou bien avec respect, en étant simplement humain. La photographie est pour moi un échange. Je n’ai jamais forcé quelqu’un à être photographié, si la personne refuse, je n’insiste pas, même si la lumière est magnifique, que son visage m’inspire et que je sais que le résultat sera superbe. C’est parfois frustrant, mais le fait de pointer son appareil vers une personne est un geste qui peut être perçu de façon très violente et je ne veux pas blesser, je ne suis pas là pour ça. Si la personne ne veut pas être photographié, je la respecte.

Curieusement j’ai beaucoup plus de difficultés à réaliser en France les photographies que je réalise dans les pays que je traverse. Je suis pour le respect au droit à l’image mais en France, je pense qu’il a détruit une certaine spontanéité, les gens sont très méfiants, ils voient le mal partout et se sentent très vite agressés par un appareil photo où une caméra. Les photographies de Doisneau, de Cartier-Bresson ou bien encore de Ronis sont très "à la mode" en France, le grand public les trouve très belles mais c’est paradoxale car j’ai la sensation qu’il n’y a plus moyen de réaliser les mêmes images à l’heure actuelle. Pour diffuser une images prise à la sauvette dans la rue en France le photographe doit avoir l’autorisation du sujet photographié mais ce dernier la donne rarement, ils se méfient ou demandent une contribution financière (car persuadé que l’image va faire la fortune du photographe… ah si c’était vrai !), du coup, les tiroirs (ou les disques durs) des photographes sont rempli de photos magnifiques prises à la sauvette qui ne verront jamais le jour à cause du risque de procès. Certes des photographes ont parfois abusé de la générosité de certaines personnes. Je me souviens que lorsque j’avais effectué un de mes premiers reportages à la Communauté Emmaüs de Hédé près de Rennes, un des compagnon m’avait dit que des photographes étaient déjà venus, l’avait photographié et que quelques mois plus tard il avait retrouvé sa photographie par hasard dans des journaux avec une légende qui ne correspondait en rien à la réalité et que cela l’avait beaucoup blessé.

En tant que photographe français à l’étranger, je pense que mon travail est complémentaire de celui des photographes locaux car j’ai un regard extérieur, le mien, et, du fait, je fais plus attention à des détails que tu ne vois pas forcément lorsque tu les vois tous les jours ; à l’inverse, le photographe local maîtrise la langue, connaît les "bons coins", les règles du pays, il a son réseau... ce qui lui permet une autre approche, un autre regard, mais bien sûr dans des sociétés dites plus traditionnelles il est plus à découvert et subit plus de pressions ce qui peut l’empêcher de travailler.

10 novembre 2006

Mobile Tag

Depuis quelques jours un petit visuel ressemblant à un code barre a fait son apparition dans la page contact de mon site Internet. Il s'agit d'un Mobile Tag qui comprends toutes mes infos pratiques (nom, mail, numéro de téléphone). Muni d'un téléphone portable compatible, un simple flashage et mes infos sont enregistrées dans votre téléphone. Très répandu en Asie ce système très pratique se développe de plus en plus en Europe. Pour télécharger le logiciel de décodage ou avoir plus d'infos : http://www.mobiletag.com

Fonds d'écran

Des fonds d'écran sont désormais téléchargeables sur le site http://www.franckhamel.com. Les images sont issues de mes différents reportages et sont disponibles, pour un usage privé, dans les formats 800x600, 1024x768 et 1152x864.
Mettez de la couleur sur votre bureau !

08 novembre 2006

Nouvelle galerie Hanoi

Vivant à Hanoi, je prends beaucoup de temps à découvrir cette ville fascinante. Appareil photo en main, je parcours les rues, le regard à l’affût de petits riens, d’ambiances, de couleurs, de visages qui sont autant de découvertes pour l’Occidental que je suis. Je passe des grands boulevards communistes aux petites ruelles où grouille une vie insoupçonnée. J'y découvre des habitants accueillants et souriants. Des enfants tout d’abord curieux et timides, puis complètement émerveillés par leur visage qui apparait sur l'écran de l’appareil photo. Des moments inoubliables que vous pouvez dés à présent découvrir dans une seconde galerie Hanoi.

Bonne visite !

04 novembre 2006

Reporters sans frontières


Reporters sans frontières organise du 7 au 8 novembre 2006 : 24 heures contre la censure sur Internet

Faites reculer la censure sur Internet grâce à votre mobilisation !

Chacun est invité à se connecter sur www.rsf.org entre le mardi 7 novembre 11h et le mercredi 8 à la même heure.

Plus de 60 cyberdissidents sont actuellement emprisonnées dans le monde pour avoir tenté de s’exprimer sur Internet. Ce qui semble simple à tout un chacun dans la plupart des pays du monde est interdit dans 13 Etats. En Chine, en Tunisie, en Egypte, donner son avis sur un blog ou sur un site peut conduire en prison. Pour refuser la censure et sensibiliser le plus grand nombre à cette situation, Reporters sans frontières lance, pour la première fois, une grande opération : 24 heures contre la censure sur Internet. Le grand public, les Internautes, les blogueurs, les journalistes, les étudiants sont invités à dénoncer la censure d’un simple clic.

 

 

© Design Franck Hamel 2007